Programme du colloque:

Jérusalem, 1, 2 et 3 novembre 2009

Henri Meschonnic lit la Bible


/Les Noms, Exode, XV /: Alors Moïse chantera...


En hommage à Henri Meschonnic, décédé le 8 avril 2009 . Il a été poète, traducteur, critique, théoricien du langage et polémiste français.





Colloque à l’Université Hébraïque de Jérusalem, 1, 2 et 3 novembre 2009.




Dimanche 1 novembre 2009


  

     Le colloque se déroulera à Jérusalem à la Salle de conférence, Rabin Building (The Mandel Institute for Jewish Studies), Hebrew University, Mount Scopus, 91905 Jerusalem (départ des participants français : dimanche matin 9h00)




14H00 : Ouverture du colloque par les organisateurs : Cyril Aslanov, Abram Coen, Eric Ghozlan, Francine Kaufmann, Céline Masson, Michel Gad Wolkowicz et Roger Fajnzylberg, directeur général de l’OSE.


14H30-15H30 : Projection du film documentaire : « et leur nom, ils l’ont changé : un nom taillé sur mesure » réalisé par Céline Masson


Conférences introductives :


15H30-16H00 : Nicole Lapierre, Sociologue, directrice de recherche au CNRS, auteur de Changer de nom : « L’esquive et la trace. Sur la francisation des noms »


16H00-16H30 : Eli Lederhendler, Professeur, Directeur de l'Institut du Judaïsme contemporain, Université Hébraïque de Jérusalem : « Qu’y a-t-il dans un nom ? Les noms juifs dans la sphère culturelle américaine », « What’s in a Name? Jewish Names in the American Cultural Sphere »


16H30-16H45 : pause


16H45-17H15 : Natalie Felzenszwalbe, Avocate, Paris : « Du nom patronymique au nom de famille : de la lettre au chiffre »


17H15-17H45 : Jean-Paul Demoule, Archéologue, Professeur à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne : « Préhistoire du Nom, construction de l’identité »


17H45-18H15 : table ronde et discussion animée par les organisateurs




Lundi 2 novembre 2009


Strate 1 :« Les changements de noms dans l’histoire et l’hébraïsation des noms en Israël » dirigée par Cyril Aslanov et Eric Ghozlan


La question du changement de nom recouvre le problème de l’adaptation de l’individu aux normes d’une société assimilatrice. Que cette société soit celle d’un Empire ou d’un pays d’immigration, le changement de nom apparaît souvent comme une concession facilitant l’accès à certaines professions et à certains milieux. Dès le IIIe siècle de l’ère vulgaire, le Midrash Sifrei sur Deutéronome 12:30 fait état d’une opinion de Rabbi Josué ben Lévi qui attribue la délivrance d’Égypte au fait que les enfants d’Israël n’ont pas changé leurs noms, leur langue et leur costume. Ce regard rétrospectif qu’un maître galiléen de la fin de l’Antiquité porte sur la fidélité supposée des Israélites à leurs noms hébreux révèle que les maîtres du Midrash étaient conscients des situations où les Juifs désireux de s’intégrer à l’Empire Romain adoptaient les noms de leur environnement. N’oublions pas que l’édit de Caracalla qui octroyait la citoyenneté romaine à tous les hommes libres de l’Empire date de 212, c’est-à-dire quelques décennies avant la date supposée de la rédaction du Midrash Sifrei. Ce paradigme emprunté à l’histoire du Bas-Empire vaut pour toutes les situations de confrontation d’un groupe ou d’un individu au rouleau compresseur des impérialismes, des colonialismes et de toutes les hégémonies qui ont imposé des changements de nom. Lorsque la société assimilatrice est en outre une société révolutionnaire désireuse de former un homme nouveau, l’adoption d’un nouveau nom scelle une option idéologique lourde d’enjeux. Les immigrants venus en Palestine à partir de 1881 ont vu dans l’hébraïsation de leur patronyme une façon de tourner la page, de couper les ponts avec le legs de la diaspora et le bagage de l’exil. Il est intéressant d’analyser dans les détails les implications de la transformation de patronymes juifs est-européens ou judéo-arabes en noms de famille hébreux. Tantôt, c’est la dimension du signifiant qui a servi à créer par paronomase un nom hébreu plein de résonances bibliques (exemple: Shkolnik devenu Eshkol); tantôt, c’est le signifié qui a inspiré la renomination (exemple: le patronyme arabe Mu’allem devenu Moreh ou Melammed). D’autres fois, l’hébraïsation du nom de famille ne reflète aucun rapport avec le patronyme d’origine et constitue véritablement un (re)commencement absolu. Nous analyserons ces passages du nom originel au nom réinventé dans une perspective sociolinguistique et glottopolitique en insistant sur les enjeux idéologiques de la renomination sur le mode de l’hébraïsation.



9h00-9h20 : Cyril Aslanov, Professeur de linguistique; Directeur de l’Institut des Humanités générales de l'Université Hébraïque de Jérusalem : « Éradication du yiddish et hébraïsation des noms de famille en Israël »


9h20-9h40 : Manuela Consonni, Docteur, Scholion Interdisciplinary Research Center in Jewish Studies, Université hébraïque de Jérusalem : « Maier/ Améry: l’histoire d’un nom, the Story of a Name »


9H40-10H00 : Méir Waintrater, Directeur de l’Arche : « Francisation, hébraïsation: violences voulues et violences subies »


10h00-10h20 : Simon Epstein, Maître de Conférences en économie, historien, Directeur du Centre international de recherche sur l’antisémitisme Vidal Sassoon de l’Université hébraïque de Jérusalem : « Les Juifs et les changements de nom idéologiques et politiques au XXe siècle »


10h20-10H40 : Sarah Leroy, Linguiste, UMR 7114 MoDyCo, Université Paris-X Nanterre : « Changement du nom, changement de noms, changements des noms »


10H40-11H00 : Didier Epelbaum, Écrivain, journaliste et chargé de cours à l’Institut des Sciences Politiques de Paris : « Des noms à coucher dehors »


11h00-11H20 : pause


11H20-11H40 : Drina Candilis-Huisman, Psychanalyste, Maître de Conférences, HDR, Université Paris-Diderot et Bruno Huisman, Agrégé de philosophie, chargé de cours à l’Université de Paris I : « La consonance israélite : suspicion et identification autour des patronymes juifs en France »


11H40-12H00 : Régine Waintrater, Psychanalyste, Maître de Conférences, Université Paris-Diderot : « From Jerusalem and back : métamorphoses d’un nom »


12H00-12H30 : discussion


12H30-14h00 : pause


14H00 : Strate 2 : « C'est pourquoi il l’appela ... [du nom de..] : L’acte de nommer dans la Bible » dirigée par Abram Coen et Francine Kaufmann


L’acte de nommer et la symbolique du nom occupent une place centrale dans les sources juives et dans le judaïsme. Si l’homme ne peut nommer Dieu qu’à travers certains de ses attributs (l’un d’eux étant : Ha-chem, CAD : le Nom), Son véritable Nom, le nom quadrilittaire qui exprime Son être (chem ha-Havaya) est ineffable (Chem ha-meforach). Mais dans la Bible (et selon le Talmud), Adam entame sa domination sur le monde en donnant un nom aux animaux, Avram et Saraï changent de destin en changeant de nom, les Hébreux méritent d’être délivrés d’Egypte notamment parce qu’ils n’ont pas adopté de nom local mais qu’ils ont conservé leurs patronymes hébraïques (et leur langue) et les nombreux épisodes de « nomination » sont accompagnés d’explications (midrachey chemoth) qui tendent à montrer que le Nom est ‘congruent’ à l’être et révèle son essence. La Kabbale échafaude bien des théories sur les Noms de Dieu et sur les combinaisons de lettres qui mettent en rapport entre eux mots et choses.

Quant aux juifs contemporains, ils continuent d’attribuer au patronyme une valeur identitaire et mémorielle qui dépasse la simple déclaration administrative. L’existence communautaire de chaque juif commence avec la révélation publique de son prénom : pour une fille à la synagogue, pour un garçon lors de sa circoncision. Le converti change de nom, le malade conjure le danger en adoptant un second prénom ‘bénéfique’, le descendant perpétue la mémoire du grand-parent en portant son nom, pérennisant ainsi la chaîne des générations.


14H00-14H20 : Francine Kaufmann, Professeur de traductologie, Université Bar Ilan : « Les épisodes de nomination dans la Bible et les sources juives »


14H20-14h40 : Abram Coen, Psychanalyste, Psychiatre honoraire des hôpitaux : « Un nom pour la vie »


14h40-15H00 : Thierry Alcoloumbre, Maître de Conférences, Département de littérature comparée, Université Bar Ilan : « Changer de nom, changer d’histoire ? ». Regards midrashiques sur une pratique ancienne »


15H00-15H20 : discussion


15H20-15H40 :Yaïr Zakovitch, Father Takeji Otsuki Professor of Biblical Studies, Département d'Études Bibliques de l'Université Hébraïque de Jérusalem : « Changer de nom, changer de destinée dans le monde de la Bible, Changing name. changing destiny in the world of Bible »


15h40-16H00 : Avigdor Shinan, Professeur de littérature hébraïque, Université hébraïque de Jérusalem : « Comment s’appelait Moïse avant de se nommer Moshé, How was Moses named before being named Moshe? »

Maître

16H00-16H20 : Ronnie Goldstein, Maître de conférences au Département d’Études Bibliques, Université Hébraïque de Jérusalem : "Observations sur le changement de nom dans la Bible et dans le Proche-Orient ancien"


16H20-16h40 : pause


16h40-17H00 : Michèle Tauber, Maître de Conférence en littérature israélienne contemporaine à l’Université de Paris 8 : « A la croisée des langues, une polyphonie de noms dans l’œuvre d’Aharon Appelfeld »


17H00-17H20 : Hélène Trivouss-Widlöcher, Psychanalyste, Membre de l’Association Psychanalytique de France : « La force du nom propre : Shem et Judas » (sous réserves)


17H20-17H40 : Discussion


17H40-18H20 : Mise en espace scénique par Fabienne Ankaoua, Psychanalyste, Metteur en scène et Stéphane Valensi, Comédien : « Un homme couché auprès de son nom »

    Un homme tel Lenz, arpente la montagne, un bâton à la main, à la recherche d’un lieu introuvable, d’une identité, de son nom, un nom juif, secret, oublié, jamais donné.

Epuisé, hébété, il erre, désorienté, à la recherche d’un sens, d’une lumière. Il se heurte à un monde vidé de son sens, où Dieu est absent, retiré en sa création.

C’est dans une crise de quasi-folie, que feront retour en lui des phrases de la Torah. 

A partir de là, un Nom s’imposera en lui, sous forme de lettres (lettres carrées), YHVH, qui telle une nouvelle peau, fait alors lieu pour lui.

Halluciné, il finira par trouver le chemin de la prière et articuler des consonnes. De cette rumeur sortira un nom qui lui rendra la parole.



Mardi 3 novembre 2009


Matin, Strate 3 :« Quand la transmission du nom est une transgression : le roman familial du nom » : dirigée par Ouriel Rosenblum et Jocelyn Yosse Hattab


Quelle est la signification inconsciente du nom ?

Un nom est donné à la plupart des enfants, mais ce n’est pas parce qu’ils le reçoivent qu’ils le prennent. Pour que ce nom soit pris, un combat avec le père s’ordonne, et de l’issue de cette lutte dépend l’adéquation du sujet à son corps de jouissance. Si le nom inscrit d’abord le sujet comme chaînon intermédiaire dans la suite des générations, ce nom en tant que signifiant intraduisible supporte et transmet le refoulement et la castration symbolique. Freud écrit qu’il faut dénoncer le caractère magique et totalisant des noms afin que le nom du père puisse être hérité par le fils. Un mouvement de réappropriation si l’on se souvient de la citation de Goethe rappelée à la fin de Totem et Tabou : «  Ce que tu as hérité de tes pères, acquiers-le pour le posséder. »

Pour la génération suivante le nom est imprononçable. Le statut du nom change à chaque génération et de ce fait le propre d’un nom c’est d’être transformé en étant transmis. Le fils devient père en nommant son propre enfant : par le nom du père donné au fils, le fils reconnaît le père avant même qu’il ne parle. Le nom accompagne le changement de génération, charge à l’enfant d’en faire un nom à sa mesure.

La nomination est une tentative essentielle pour s’extraire de l’origine, du matriciel, ce par quoi l’enfant advient au langage et accède au statut de sujet. Le fait d’être interpellé par la question « comment te nommes-tu » est un déplacement de l’énigme irrésolue posée par l’originaire. Par conséquent un nom est toujours un rébus.



9H00-9H20 : Ouriel Rosenblum, Psychiatre-psychanalyste, Maître de Conférences, Université Lille 3 : « Quand la transmission du nom est une transgression »


9H20-9H40 : Susana Huler, Psychanalyste, Membre de l’Association Mondiale de Psychanalyse : « Fais toi un nom »


9H40-10H00 : Catherine Desprats-Pequignot, Maître de Conférences, HDR, Université Paris-Diderot : « Du nom de naissance à la naissance dedans le nom »


10H00-10H20 : discussion animée par Thamy Ayouch, Maître de Conférences en psychopathologie à l’Université de Lille 3


10H20-10H40 : Robert Samacher, Psychanalyste : « Pas de nom sans prénom »


10H40-11H00 : Edson Luis André de Sousa, Professeur de psychopathologie, Universidade Federal do Rio Grande do Sul, Porto Alegre : « Eliezer Ben-Yehuda et l’hébreu: le non d’un père »


11H00-11H20 : pause


11H20-11H40 : Franklin Rausky, Maître de Conférences, HDR, Université de Strasbourg, co-directeur de l’Institut Elie Wiesel : « Yaakov ben Moreno Nissim Levi, dit J.L. Moreno: le psychodrame du nom caché »


11H40-12H00 : Alain Didier-Weill, Psychanalyste, dramaturge : « Injonction nominative »


12H30-13H00 : discussion et synthèse animées par Daniel Beaune, Professeur de psychologie, Université de Lille-3


13H00-14H00 : pause



14H00 : Strate 4 : « L’acte de nomination et le pouvoir de la pensée » dirigée par Michel Wolkowicz et Céline Masson, discutant: Daniel Widlöcher


« Les mots sont des revenants », Sigmund Freud, Totem et Tabou

« Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du Monde », Albert Camus


L’énonciation des Dix Commandements inaugure le psychique par la conflictualisation des liens de filiation, des objets de transmission, de l’intrication singulier/collectif, sous le sceau du renoncement, de la différenciation, et de la responsabilité individuelle et collective qui nous engage comme sujet et citoyen. Nommer, c’est distinguer et séparer. La décision de nomination produit une « épreuve de vérité psychique » et introduit, avec le monothéisme juif, au symbolique. Nous assistons régulièrement à des processus de régression devant ces exigences éthiques laissant triompher la toute-puissance infantile, sous des formes symptomatiques variées : depuis le « mal nommer les choses » afin d’éviter l’inquiétante étrangeté du sens et de la réalité jusqu'à la quête du « droit à » (à la différence, à tout) se substituant au droit en tant qu’étayage de la Loi, tendant précisément à abraser les différences, le manque, la castration symbolique, de réduire le langage à la parole.

Freud, dans L'Homme Moïse et la religion monothéiste théorise la nécessité civilisationnelle de « décider que la paternité serait plus importante que la maternité », dégageant ainsi l’originaire comme construction et la pensée de la dominance de la sensorialité. Le monothéisme était donc pour Freud l’histoire interminable de l’instauration de cette loi du père sur laquelle il bâtissait toute sa théorie de l’interdit de l’inceste et de l’Oedipe.

Ces considérations participent d’une part des questions de la construction de la mémoire et de la réalité, d’une généalogie — transférentielle — des pensées, et d’autre part des conditions contemporaines du recours tant à un positivisme rationaliste et scientiste et à un subjectivisme réductionniste, comme croyance, qu’à des illusions narcissiques régressives et à une massification de la pensée et du langage dont l’antisémitisme — littéralement haine du nom — serait paradigmatique, à l’encontre de ce que nous pourrions appeler la « résistance des noms », ou le travail de sépulture.

Par ailleurs nous poserons la question de ce que cela veut dire d’être juif, y compris lorsqu’on ne se réclame plus de la religion juive, lorsque disparaît toute trace de pratique religieuse. Qu’est-ce qui se transmet par le nom juif de notre lien au judaïsme ? Et quand bien même le patronyme a été changé pour un nom « lissé » à la langue du pays (et bien souvent pour des raisons d’antisémitisme concernant les noms juifs), que transmet-on de notre identité juive ?


« Et tu leur donneras un nom impérissable » Isaïe, repris en exergue de Shoah par Claude Lanzmann


14H00-14H20 : Michel Wolkowicz, Psychanalyste A.P.F (Association Psychanalytique de France), Professeur associé aux universités de Paris, Tel Aviv, Glasgow : « N’“Hommer” — Figure des Noms »


14H20-14H40 : Gérard Rabinovitch, Philosophe, Sociologue, Chargé de recherches au CNRS (Centre National de Recherches Scientifiques, et Université Paris 5-René Descartes : « La vie et la mort sont au pouvoir de la langue »


14H40-15H00 : Esther Orner, Écrivain, Israël : « Là-bas plus rien n’avait de nom »


15H00-15H20 : Muriel Gilbert, Maître d’Enseignement et de Recherche à l’Institut de psychologie UNIL, Université de Lausanne : « Nommer les disparus de génération en génération : une question de dignité pour les morts comme pour les survivants »


15H20-15H40 : discussion


15H40-16H00 : Jocelyn Yosse Hattab, Psychiatre, Psychanalyste, Directeur du département de l’enfant et de l’adolescent, Jerusalem Mental Health Center, Hebrew University Medical School : « Le nom : prophétie ou destin »


16H00-16H20 : Raphaël Draï, Juriste, Professeur de Sciences Politiques, Université d’Aix Marseille III : « On nomme un enfant…, qu’est-ce à dire ? »


16H20-16H40 : Patrick Landman, Psychanalyste : « Juif, un quasi nom propre? »


16H40-17H00 : Michelle Moreau-Ricaud, Psychanalyste, Membre du Quatrième Groupe OPLF, Secrétaire scientifique de l’Association Internationale d’Histoire de la Psychanalyse, Membre de la Société Médicale Balint, Présidente de La Maison Sandor Ferenczi : « Un cas de changement de nom en Hongrie: le cas de Mihàly Bergsmann, alias Michael Balint »


17H00-17H20 : discussion


17H20-17H40 : Alexis Nouss, Chair of Modern Cultural Studies School of European Studies, Cardiff University, Professeur titulaire, Département de linguistique et de traduction, Université de Montréal : « Tu ne traduiras pas le nom d’autrui : pratiques et transgressions dans le champ littéraire »


17H40-18H00 : David Mendelson, Professeur de littérature et de culture française, Université de Tel Aviv : « La relation ambivalente du Nom littéraire et du Nom juif dans la fiction moderne (de Chateaubriand à Proust) »


18H00-18H20 : Béatrice Gonzalés-Vangel, Professeur, Département de lettres et langues romanes, Université de Rostock, Allemagne : « De l’usage du nom dans le roman viennois contemporain »


18H20-18H40 : discussion


18H40-19H00 : conclusion du colloque par Angélique Gozlan, Doctorante à l’Université Paris-Diderot.


19H30 : cocktail de clôture offert par l’Ambassade de France pour les participants